Conseil Municipal hier : 18h -22h = 4 h de perdues
Le seul qui a tenu la feuille de route et parlé concret, c'est Mr Mézard en insistant sur la complémentarité des collectivités: mairie, CABA, Conseil Général voire région.
Les orientations budgétaires ont été discutées au Conseil de février. Là,hier soir, il s'agissait de voter le budget destiné à appliquer ces orientations.
Eh bien non, on a eu droit à une grand messe de rabachage de Mr BEC, soporifique ou énervante selon les tempéraments.
On connait sa chanson ; son seul combat se résume en une phrase : plus je parle longtemps, plus j'aurai de lignes dans "la montagne". Le comble, c'est que cela marche !...
Il a mème réussi à "déborder" Mr Calmette dont l'autorité est inversement proportionnelle à celle de Mr Souchon.Ce dernier a craqué et est intervenu ,pour le grand bonheur de Mr Bec trop heureux de le remettre à sa place de 1er adjoint....
Alors, que dire ? Entrer dans ce jeu puéril de joutes verbales et se soumettre au chantage médiatique ?Trop peu pour moi...Mon colistier Mr Dumont a résumé l'essentiel .
Baisser d'1 point la taxe d'habitation (la plus chère des villes moyennes) pour marquer son entrée aux commandes, il n'y a pas de quoi en faire un plat, surtout quand on augmente d'autant la taxe foncière!!!
Encore du social antisocial ! Je pense à tous ceux qui par leur labeur ont réussi à s'offrir un toit et dont c'est souvent le seul patrimoine, les voilà punis et considérés comme nantis !
De quoi décourager l'investissement et le gout du travail, une fois de plus...Niveler par le bas,c'est cela les avancées sociales de la gauche...
Vider les caisses, tout le monde sait faire ; les remplir, c'est autre chose. Alors là aussi , la technique est bien rodée et meme éculée : on ouvre le parapluie (on est spécialistes à Aurillac!)
Ouvrir le parapuie, c'est biensur attaquer l'état : Si on ne peut pas faire tout ce qu'on a dit qu'on ferait, c'est évidemment pas de notre faute...c'est la faute de l'état !!!
Mr Souchon a meme été recemment plus loin . iL s'abrite sous le parapluie de la baisse des fonds européens pour justifier sa gestion régionale à la baisse ! ILétait farouchement contre l'EUROPE et la Constitution, et maintenant, il s'étonne ?...
Enfin, j'étais plus triste qu'énervée lors de ce conseil au point, contrairement à mes habitudes, de la fermer complet.Je préfère travailler à un projet d'alternative plutot que m'agiter à jouer avec des dés pipés dans un spectacle de mauvais gout.
Par contre, le travail de fond est lancé:
- il ne faut pas rater le projet Coissy (rapport ONF pour les arbres à couper, géologie., concertation des riverains et usagers..)
- nous aurions plutot vu la salle se spectacle à Sistrières , plus accessible depuis la campagne, loin du résidentiel et près de la zone de loisirs et du futur centre de Secours.
- rénover la gare et Lescudilliers, super mais pour y mettre qui ? C'est une volonté politique de promouvoir l'activité économique par des mesures fiscales incitatives vers de nouveaux employeurs.
-le Square et ses 200 voitures qui passent du dessus au dessous, c'est ficelé... et beaucoup d'argent englouti en création et fonctionnement . Grace au préfet et à l'architecte des batiments de France, on va échapper à la passerelle et économiser quelques sous... (les 200 voitures pouvaient aller ailleurs et moins cher -cf articles précédents-)
-je veux me battre et compte sur vous pour accélérer le projet de "l'ilot des frères Charmes". Le centre ville ne doit pas etre qu'un pole bancaire surmonté de logements sociaux. Donnons de la vie à ce centre-ville qui s'étiole grace à cet espace commercial et culturel indispensable pou attirer des visiteurs et consommateurs.
En conclusion, j'ai vraiment regretté la tournure de ce conseil municipal et été déçue par Mr Calmette qui n'avait pas la flamme ; ses adjoints ont du venir à la rescousse.
Ceci dit, soyons lucides, le CONSEIL MUNICIPAL n'est que la pièce de théatre. Le travail réel se fait ailleurs.
Travaillons donc ensemble pour notre ville à tous et c' est un boulot passionnant !!!
Nicole Moissinac
